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La procédure et l’hospitalité.

Cette publication est une ressource concernant les recherches sur le thème lié Ce que la question migratoire fait à la démocratie - Chose publique 2018

ISABELLE MAYAULT ET MANUEL LIEFFROY, « J’ai tout quitté », TOPO n°13 sept-oct 2018

Procédures :

TOUS LES DEMANDEURS D’ASILE ONT LÉGALEMENT DROIT A UN AVOCAT  COMMIS D’OFFICE PAYE PAR L’ÉTAT.

1°) Première tentative d’obtenir le statut de réfugié en France  à l’Office Français de Protection des réfugiés et apatrides.  – En 2015, 23% des demandeurs d’asiles ont obtenus le statut de réfugié.  Cette année-la les les demandeurs de pays qui obtiennent le plus souvent l’asile sont: La Syrie, le Yemen, le Centre-Afrique, Afghanistan et Irak.

– En 2017 , 100 755 demandes ont été faites a l’office français de protection des réfugiés et apatrides. Le taux de refus a été de 72,8%.

2°) Si échec, ils peuvent aller à la cour nationale du droit d’asile, vers Paris, chaque années  40 000 dossiers de demandeurs d’asile sont jugés.

C’est ici le cas de « Mujde » qui reçu un premier refus, elle à donc du passer devant un jury formé d’un juge qui préside le tribunal et apporte l’expertise juridiques et de 2 assesseurs (souvent des anciens ambassadeurs) qui apportent une expertise géopolitique au dossier, ils ont un connaissance précise de certaines régions et de leur problématiques politiques sociales ou religieuses.

 

« On a tendance à voir le migrant comme une ennemi potentiel » dans Les Inrockuptibles (N°1103) paru le 18 Janvier 2017 en p.16-19

Entretien croisé avec les philosophes Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc pour leur ouvrage intitulé « La fin de l’hospitalité » sur la crise des réfugiés en Europe : les origines de leur enquête, le lien entre réflexion philosophique et enquête de terrain, la notion d’hospitalité politique, et le rapport entre le renforcement de la nation et la fin de l’hospitalité, le rôle de l’Etat dans la définition de l’accueil des migrants, l’exemple de l’Allemagne, comparaison avec la France, les chiffres de l’immigration, la question du terrorisme, le lien entre démocratie et hospitalité.

« Réalisme de l’hospitalité » d’après le philosophe Guillaume le Blanc :  “suppose critiquer un modèle seulement éthique de l’hospitalité fondé sur l’idée que l’hospitalité est seulement domestique. On ouvre sa porte et on laisse entrer quelqu’un. Il ne s’agit pas de critiquer cette hospitalité mais seulement de souligner qu’elle ne peut pas tenir lieu de programme politique. “

    Philosophe,Guillaume Le Blanc, “Les sciences sociales n’ont pas le monopole du terrain. On pourrait revenir à Kant : sans intuition le concept est vide, et sans concept, l’intuition est aveugle. (…) avec cette idée que la philosophie est aussi dans la tête des demandeurs de refuge. Aujourd’hui, il y a une tentation de considérer, au mieux, le migrant comme une victime, donc sur le mode compassionnel, au pire de le voir comme un barbare, un envahisseur. Alors que lorsqu’on discute avec un demandeur de refuge, on est confronté à une très grande intelligibilité de sa migration, il y a une rationalité évidente des raisons de partir, de ce que ça implique, de ce qu’on attend ailleurs, et cette rationalité doit restituée.

Durant cet entretien, les philosophes expliquent que l’idée de l’hospitalité est principalement domestique, mais pour qu’elle est lieu, c’est à dire, pour œuvrer la création durable de dispositifs : la parole politique est nécessaire à cet création (Cf. p.18, Fabienne Brugère, “ Une véritable liaison a été établie. Mais tout ça a été rendu possible parce que, précisément, il y a eu une parole politique”). D’autre part, Guillaume le Blanc, précise l’importance non seulement de la parole mais aussi des actions ( Cf. p.18, “Une parole politique, mais aussi des actes”). D’après celui-ci, en 2017, en France, “le principe consiste plutôt à laisser vivre un peu les populations dans des zones, jusqu’à ce que la de ces indésirables deviennent délicate, à tel point qu’il faut effacer, invisibiliser ou démanteler”.

    Fabienne Brugère, “La fin de l’hospitalité, est avant tout l’idée d’une fin de l’hospitalité politique”.  Benjamin Boudou en parle dans son ouvrage “ Politique de l’hospitalité”  pour lui l’hospitalité est aussi une pratique politique qui institue des règles, des frontières, et des dispositifs d’intégration ou d’exclusion. “Aujourd’hui cette hospitalité politique, renforcé par le texte de la Déclaration Universelle des droit de l’Homme en 1948, la convention de Genève 1951  est en train de mourir.

                                                                                   AYSE BUDAK et ALLIBE MARINE,
                                                                                                 Terminale ES1.

Pour écrire cet article nous nous sommes aidé des sources suivantes : Presse / radio / TV / site d’information

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