Vous consultez une publication écrite par : Les Martins
Peut-on légaliser le suicide assisté ?
Cette publication est un article concernant les recherches sur le thème lié La société est-elle toujours en avance sur son droit ? Grand entretien Christiane Taubira - Chose publique 2018
Tout d’abord , le suicide assisté ou l’assistance au suicide est un processus qui consiste à fournir au patient les substances létales qui l’aideraient à abréger ses souffrances et mettre fin à ses jours.
Il ne faut pas confondre ce terme avec l’euthanasie. Lors d’un suicide assisté, c’est le patient lui-même qui réalise l’acte provoquant la mort, or pour l’euthanasie, la décision est prise par le corps médical et également exécutée par ce dernier.
On emploie des termes tels que l’aide à la fin de vie, aide à mourir, mourir dans la dignité, plutôt que le « suicide assisté » qui parait péjoratif.
Il est important de noter aussi que le suicide assisté n’est pas autorisé dans tous les pays. Il peut se faire seulement dans un cadre médicalisé et réglementé. Le suicide assisté nécessite des conditions précises pour que la demande soit acceptée :
- Discernement de la personne
- Manifestation de la volonté réitérée
- Maladie incurable
- Souffrances insupportables
- Pronostic fatal ou évolution vers une invalidité définitive et irréversible
De plus , cet acte est très coûteux et demande un investissement important de la part des personnes souhaitant effectuer cette intervention médicale. D’après l’association « Dignitas » en Suisse, le coût de la préparation d’un suicide assisté s’élève à 10 500 francs suisses, soit 8800 euros ( source: La croix). Pour les étrangers, il faut ajouter les frais de déplacement, d’hébergement pour le malade et sa famille et les frais de rapatriement du corps.
Quelle situation dans le monde ?
Cependant, certains pays autorisent le suicide assisté, tout en mettant en place des lois qui annoncent des conditions et des limites. Ces lois ont été adoptées grâce à divers facteurs dont la participation militante des associations. Nous trouvons par exemple en Suisse deux associations importantes qui accompagnent et aident les patients suisses et étrangers à prendre la décision nécessaire (ex : l’association Dignitas, et l’association EXIT ADMD.Suisse romande). En France, bien que cela soit toujours interdit, il existe des associations qui se battent pour qu’une loi autorisant le suicide assisté soit promulguée (L’ADMD créée en 1980).
.Que dit la loi française à propos de ce phénomène « le suicide assisté » ?
En France, une loi a été mise en place en 2016 : la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, qui pose le principe suivant : toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. Cette loi comprend des limites et elle concerne seulement les malades en phase terminale.
Pour écrire cet article nous nous sommes aidé des sources suivantes : Site internet à caractère institutionnel