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Une démocratie peut-elle interdire les partis antidémocratiques ?

Cette publication est une ressource concernant les recherches sur le thème lié Démocratie, forces en présence. Grand entretien avec Pierre Rosanvallon - Chose publique 2018

Partis politiques et démocratie

 

Dans une démocratie est-ce que tous les partis politiques sont démocratiques?

 

-La démocratie peut-elle se passer des partis politiques

 

Quel est le rôle d’un parti politique ?

Rôle politique. Dans les démocraties modernes, les partis politiques ont un rôle politique très important. Le principe est de permettre à des individus ou groupes partageant des objectifs similaires de s’allier pour promouvoir un programme commun.

 

Parti politique :

Le lien entre démocratie et partis politiques est d’autant plus fort que les partis apparaissent comme un invention de la démocratie. Historiquement, ils ont en effet joué un rôle dans l’animation des élections et dans la démocratisation du personnel politique.

 

Démocratie :

régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir.

 

Durant les campagnes électorales en France, il est habituel de se ranger derrière un « champion ». Le régime présidentiel de la Vème République est en grande partie responsable de cette tendance et le phénomène s’est amplifié depuis l’introduction des « primaires ». Le discours, on le connaît : rejetant les partis politiques, les électeurs s’abandonnent aux sirènes des « mouvements », plus souples et mieux adaptés à une élection donnée puisque l’outil est créé dans ce but. Reste le problème de la démocratie…

Car là où un parti est une association de personnes défendant un même projet politique et élisant un « porte-parole », un mouvement, lui, tourne la plupart du temps autour d’une personnalité qui fédère.

 

Faut-il suivre l’exemple autrichien et permettre aux extrémistes flamands de participer au pouvoir dans l’espoir de démontrer le caractère irréaliste des propositions qu’il promeut et de créer des tensions au sein du parti entre les « participationnistes » et les « radicaux » ? Faut-il au contraire exclure, totalement ou partiellement, ce parti du jeu démocratique en lui refusant l’accès aux médias, en le privant de financement public, voire en l’interdisant purement et simplement ?

Dans le présent article, nous voudrions accorder notre attention à la dernière de ces stratégies et tout particulièrement à son expression la plus radicale : l’interdiction pure et simple. Plus encore que des problèmes d’efficacité – comment empêcher qu’un parti ostracisé ne renaisse sous un nom nouveau ? – ou d’opportunité – condamnées à la clandestinité, les sympathies d’extrême-droite ne risquent-elles pas de se manifester sous des formes violentes, voire terroristes ? – qu’elle peut poser, cette stratégie soulève en effet une question de principe : en restreignant l’accès des opinions antidémocratiques à la discussion démocratique, la démocratie ne se contredit-elle pas elle-même ?

 

sources: http://www.raison-publique.fr/article581.html

http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2013/11/04/cercle_83599.htm

 

Pour écrire cet article nous nous sommes aidé des sources suivantes : Site internet à caractère scientifique

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