Critique : De pierre et d’os, B. Cournut – Seconde générale et technologique – Lycée Agricole, Cibeins

Ceci est une publication publiée par l'équipe des médiations

Projet : Atelier des récits


« Le chant de Bérengère Cournut » (Bio)

Jeune femme de la quarantaine

Ecrivaine française née en région parisienne

Depuis ses 7 ans, elle écrit

A l’université, à Paris,  les lettres elle étudie

Elle fait la correction

Dans la presse et l’édition

Le train, le bateau et l’avion elle prend pour voyager

Autour du monde elle découvre la diversité

Elle habite maintenant à Besançon

Et donne naissance à deux rejetons

Tout en continuant à explorer les territoires méconnus

Arctique et Amérique, dans ses œuvres, elle a parcouru

Une vie de femme, de maman, d’écrivaine

Pour écrire recueils, poèmes, nouvelles et romans

Jusque dans des terres lointaines

Fait découvrir des vies d’autres temps

L’Écorcobaliseur, son premier roman, paru en 2008

Schasslamitt, et autres contes palpitants, recueil de contes excentriques

Née contente à Oraibi, retrace la vie des Hopis, des Amérindiens

Nanoushkaïa et Wendy Ratherfight, deux recueils de poèmes

De pierre et d’os, récompensé par le prix roman Fnac et le prix du roman francophone.

Perdus au bout du monde (Article)

Classe confinée de seconde générale et technologique du Lycée agricole de Cibeins (01600)

Le roman « De pierre et d’os », très instructif, nous montre l’Arctique et le quotidien peu connu des Inuits, qui doivent vivre avec ce que leur donne la nature. Dès le début, on a ce nom, Uqsuralik, des termes spécifiques tels que l’igloo, la banquise, la peau d’animal…et on est en réelle immersion dans ce monde.On apprend que les familles Inuits se retrouvent dans des maisons communautaires pour festoyer dans cet environnement hostile. De plus, les pratiques religieuses, orchestrées par des chamanes,dont les croyances et pratiques peuvent dérouter, sont très présentes. Uqsuralik est un personnage émouvant qui suscite la compassion. Elle vit la séparation, la barbarie, le deuil, la violence dans une grande solitude, mais aussi l’amour et la maternité. C’est une guerrière, une battante. Elle ne se plaint jamais. En même temps a-t-elle le choix ? Elle doit survivre dans des conditions extrêmes.  Là-bas dans le pays des glaces ce n’est pas le monde des Bisounours, les gens risquent leur vie chaque jour car ils ont besoin de chasser pour se nourrir. Là-bas, il n’y a pas de supermarché où se battre pour acheter du papier toilette, ils doivent toujours rester sur leurs gardes pour ne pas se faire manger par les animaux sauvages (et). Nous aggravons les choses avec notre pollution qui accentue le réchauffement climatique, entraînant la fonte des glaces et des ruptures de banquise. Belle leçon de vie…Il faut bien dire que cette histoire, certes facile à lire,n’est toutefois pas à conseiller aux plus jeunes car elle est parfois assez glauque, cruelle, voire choquante. L’écriture, quant à elle, est belle, douce, ponctuée de chants qui, offrant un autre point de vue, allègent le récit.

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